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« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit » nous dit Khalil Gibran.

Ainsi en est-il de chacun des monotypes de Sandrine Gatignol : de l’obscurité totale, du noir le plus profond, la lumière s’élève peu à peu, faisant jaillir des paysages subtils et fantastiques.

Ce chemin vers la lumière, nous avons le choix de l’emprunter nous aussi, de nous laisser guider par ces clartés qui apaisent l’esprit. Libre à nous ensuite de plonger dans son univers plus intérieur dont certaines clés nous auront été dévoilées.

Car la forêt peu à peu se fera femme, les arbres s’enlaceront comme des couples, la nature deviendra corps.

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                                                                                                 T.M.

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