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... La peinture de Witold Pyzik est un renouveau continu du désir de cette figure féminine, de cette idée de la femme, une idée de fécondité et de plaisir, le plaisir de peindre.

Mais c’est alors que l’on se heurte à la matière du support : celui-ci rechigne à se laisser recouvrir, à laisser l’image le dominer. Lattes de bois irrégulières et râpées, grandes photographies excessivement agrandies, feuilles de plastique, tous ces supports qu’utilise Witold Pyzik ne supportent pas qu’on les oublie, et résistent. La femme de Pyzik est donc toujours, malgré sa pose heureuse et sûre, voire insouciante, en lutte avec ce fonds qui se fait voir, ce fonds qui lui reste hétérogène. Et l’on se souvient que le second travail de Witold Pyzik, celui de restauration de sculptures sur les monuments historiques, demande une même confrontation entre la matière résistante et la forme délicate et franche que l’homme doit y tailler...

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Stéphanie Venryes

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