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Sous la peinture, la peau. Et au-delà, les expressions. Si le visage déborde du cadre, c'est pour mieux laisser sa force envahir l'espace avec ses multiples significations : les regards, les traits sont autant d'invitations à scruter l'émotion, celle qui s'imposera à nous, dans la lecture que l'on voudra bien en faire.

Visages d'un réalisme troublant, qui pourraient se réclamer d'un sillon Lucian Freud, ou masques grimaçants hérités d'une tradition chère à Ensor, ils se présentent avec une puissance polysémique qui force le respect. Les traits révèlent l'humain dans sa complexité, grâce à une palette couvrant tout le spectre des sentiments.
En groupe et en pied, ses personnages traduisent les rapports sociaux dans toutes leurs dimensions. Singuliers et familiers à la fois, ils sont le miroir d'un regard, celui d'un grand humaniste.

Jean-Michel Miralles peint depuis trente ans et vit dans le Val d'Oise, où il expose régulièrement.
 

                                                                 Jean-Henri Maisonneuve,

                                                                 le 11 février 2015

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